Dans un précédent article, nous avons vu que Dieu était notre père. C’est donc que nous sommes ses fils… Incroyable ! Nous sommes si fragiles, limités et pourtant…nous sommes enfants de Dieu.

Enfants de Dieu par adoption

Vous l’aurez compris, nous ne le sommes pas naturellement, car votre père à beau avoir toutes les qualités, il n’est pas Dieu et il ne le sera jamais. Nous le sommes par adoption. Dieu nous a tant aimés qu’il nous a voulu pour fils. Et comme nous ne pouvions pas l’être de nous-même, Dieu nous a donné Jésus, son propre fils, Jésus, qui a pris notre condition humaine, vécu notre existence avec ses joies et ses peines, a été condamné, crucifié, est mort avant de ressusciter. C’est ainsi que nous sommes pleinement rachetés.

Parabole du fils prodigue

Maintenant, il ne tient qu’à nous d’accepter ce rachat ou non.

Reprenons la parabole du « fils prodigue » que nous avons déjà évoquée et plaçons-nous, cette fois, du côté du fils.

Je vous rappelle le scénario : un père, deux fils. Le plus jeune demande à son père la part d’héritage qui lui revient, puis s’en va, mène une vie de bâton de chaise au cours de laquelle il dilapide sa fortune. Se retrouvant à garder les cochons pour subsister, il commence à réfléchir et se dire qu’il aurait été plus sage de rester avec son père. Il décide donc de retourner au bercail. Il redoute de se présenter devant son père après ce qu’il a fait, mais, celui-ci, tout à la joie de le retrouver décide de faire la fête et le revêtir des plus beaux ornements. Naturellement, colère de l’aîné qui ne comprend pas que depuis tant d’années qu’il sert son père, il n’a jamais rien eu, alors que son frère qui a tout gaspillé, est accueilli en roi…

Dieu nous laisse libre de choisir

Voilà pour le contexte. Maintenant, observons : le plus jeune fils ne rêve que d’une chose s’émanciper. Qui peut dire qui n’a jamais eu ce désir étant jeune… Plutôt que de reconnaître tout ce que nous avons reçu, nous préférons faire notre propre expérience, à nos risques et périls. D’ailleurs, tôt ou tard, nous nous retrouvons dans une impasse.

Et il faut une sacrée dose de courage alors, pour reconnaître ses erreurs, et accepter de changer. Il en va ainsi dans notre relation avec Dieu. Dieu ne nous forcera jamais la main, notre liberté restera toujours intacte. Mais il faut reconnaître, que par nous-même, nous ne savons pas toujours agir. Comme disait saint Paul : « Je ne fais pas le bien que je voudrais faire, mais je fais le mal que je ne voudrais pas faire… » L’amour consiste donc à savoir reconnaître que nous sommes faibles et que, sans Notre Père, nous sommes perdus.

Qu’en est-il de l’autre fils ? Lui c’est le fils parfait. Il a toujours tout bien fait, obéi en toute chose. Est-ce pour autant qu’il est meilleur que son frère ? Pas si sûr car Dieu ne nous a jamais demandé d’être parfait dans les actes mais dans l’amour. Donc, il ne suffit pas de faire des BA tout au long de sa vie pour s’assurer le salut. Il faut encore une fois se laisser aimer par Notre Père et l’aimer en retour, pour mieux le servir. Voilà ce qu’est un bon fils…

Pour vous, sommes-nous enfants de Dieu ? Etes-vous prêt à accepter son amour ? Nous sommes-là pour discuter avec vous via le chat (anonyme et gratuit).

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