La Genèse
La Genèse nous dit : « Le Seigneur Dieu planta un jardin en Éden, à l’orient, et y plaça l’homme qu’Il avait modelé. Le Seigneur Dieu fit pousser du sol toutes sortes d’arbres à l’aspect désirable et aux fruits savoureux ; il y avait aussi l’arbre de vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal. » (Gn 2, 8-17)
Dieu a mis l’Arbre de Vie au milieu du jardin. Mais Adam et Ève se détournent de cet Arbre de Vie pour écouter Satan qui les trompe en vantant à tort l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Ils désobéissent à Dieu et mangent le seul fruit interdit. La suite de la chute originelle de l’humanité entraîne le malheur de l’humanité qui s’est coupée de Dieu (Gn 3), mais qu’en est-il de l’Arbre de Vie que Dieu a voulu planter au milieu du jardin ? Qu’est-il devenu ?
L’homme a une connaissance du bien et du mal
« Puis le Seigneur Dieu déclara : “Voilà que l’homme est devenu comme l’un de nous par la connaissance du bien et du mal ! Maintenant, ne permettons pas qu’il avance la main, qu’il cueille aussi le fruit de l’arbre de vie, qu’il en mange et vive éternellement !” Alors le Seigneur Dieu le renvoya du jardin d’Éden, pour qu’il travaille la terre d’où il avait été tiré. Il expulsa l’homme, et il posta, à l’orient du jardin d’Éden, les Kéroubim, armés d’un glaive fulgurant, pour interdire l’accès de l’arbre de vie. » (Gn 3, 22-24)
Dieu, qui nous aime tant, voudrait-Il nous priver à jamais de la vie ? Pourtant, Jésus est venu nous rendre la Vie éternelle non ?
Alors Dieu, dans son infinie Miséricorde (c’est-à-dire son pardon), nous aurait-Il redonné l’Arbre de Vie et son fruit ?
Jésus, Parole de Dieu
Jésus est la Parole de Dieu… Une Parole souvent bien mystérieuse : « Maintenant a lieu le jugement de ce monde ; maintenant, le prince de ce monde va être jeté dehors ; et moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes. Il signifiait par là de quelle mort il allait mourir. » (Jn 12, 31-33)
Jésus nous donner librement sa Vie par Amour, parce qu’Il veut nous sauver. Pour cela, il accepte d’être élevé de terre sur le bois de la Croix. Une croix en bois, pas en pierre ni en fer ou en or. Non, il a choisi une croix en bois !
Du bois comme celui… d’un Arbre planté au cœur du monde ?
La croix, nouvel arbre de vie ?
Et puis, plus mystérieux encore : « Le pain vivant, qui est descendu du Ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. » (Jn 6, 51-54)
Ce Pain de vie, cueilli sur l’Arbre de la Croix, n’est-ce pas le fruit de l’Arbre de Vie, celui qui, seul, a le pouvoir de « com- munier » la Vie éternelle ? Le fruit enfin redonné par le Père en son Fils Jésus pour nous sauver de la mort et du péché depuis la chute originelle : le sacrement de l’Eucharistie ?
« Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra. »
(Jn 11, 25)
Et si on remerciait Jésus de nous ouvrir à la vie éternelle ?
Oui, Jésus, j’ai confiance en Toi ! Tu es « l’alpha et l’oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin » (Ap 22, 13), ton Arbre de Vie commence et clôt la Bible.
Saint Jean témoigne : « Puis l’ange me montra l’eau de la vie : un fleuve resplendissant comme du cristal, qui jaillit du trône de Dieu et de l’Agneau. Au milieu de la place de la ville, entre les deux bras du fleuve, il y a un arbre de vie qui donne des fruits douze fois : chaque mois il produit son fruit ; et les feuilles de cet arbre sont un remède pour les nations. Toute malédiction aura disparu. Le trône de Dieu et de l’Agneau sera dans la ville, et les serviteurs de Dieu lui rendront un culte ; ils verront sa face, et son nom sera sur leur front. » (Ap 22, 1-4)
Jésus, par ta Croix, qui est l’Arbre de Vie, tu sauves le monde. Maintenant, je plante au cœur de mon corps ton Arbre de Vie avec une bénédiction sacrée de ma main droite que je signe de la Croix :
« Au Nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, amen. »
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